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sylvain tesson - Page 3

  • Une très légère oscillation...

    Les éditions des Equateurs viennent de publier sous le titre Une très légère oscillation, le journal tenu par Sylvain Tesson entre 2014 et début 2017. Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson est l'auteur de récits tirés de ses expéditions comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004) ou Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011), mais aussi de recueils de nouvelles, parfois grinçantes, comme Une vie à coucher dehors(Gallimard, 2010) ou Vérification de la porte opposée (Phébus, 2010). Dans son dernier livre, Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016), il raconte sa traversée de la France à pied.

     

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    " La géographie de Sylvain Tesson est vaste. Elle couvre Paris, les toits de Notre-Dame, les calanques de Cassis, les montagnes de Chamonix, l'Irak, l'Ukraine, la Russie. Il y a les expéditions et les voyages intérieurs, les bivouacs d'un soir et les méditations d'un jour, mais aussi les escalades des parois et les descentes au fond des livres. Entre les mots se dessine l'écriture d'un destin. Alors que son dernier livre Sur les chemins noirs raconte son voyage du sud de la France au Cotentin, Une très légère oscillation est un miroir le long d'autres chemins.

    Le journal de Sylvain Tesson oscille entre le Manuel d'Epictète et les pensées de Jules Renard. Il nous incite à jouir de l'instant, à ne rien attendre du lendemain et à s'extasier des manifestations du vivant : une branche dans le vent, le reflet de la lune. C'est la chose la plus difficile au monde que de reconnaître le bien-être dans ses expressions les plus humbles, de le nommer, le saisir, le chérir. Savoir qu'on est en vie, que cela ne durera pas, car tout passe et tout s'écoule.

    Tout intéresse Sylvain Tesson. Sa panoplie littéraire enveloppe l'actualité la plus brûlante : Daech, les attentats, l'islam, le pape, la politique française mais aussi l'intemporel, la poésie, le spirituel. Humour et poésie sont les deux lignes de vie de Sylvain Tesson même quand il chute d'une toit et se retrouve hospitalisé pendant de longs mois à la Salpetrière : « Un fleuve bordé de saules pleureurs, est-ce une rivière de larmes ? » "

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  • Droite/gauche : c'est fini !...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°164, janvier - février 2017) est disponible en kiosque à compter de ce jour, 21 janvier 2017.

    A côté du grand entretien avec Marcel Gauchet et du dossier consacré à la fin du clivage droite/gauche,  on trouvera les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» et les jeunes plumes talentueuses qui font le succès, mérité, de la nouvelle formule de notre revue préférée.

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

     

    L'éditorial d'Alain de Benoist : Deux dynamiques et une question

    Forum          

    L’entretien

    Marcel Gauchet sans tabous

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : L’AF et ses dissidents

    Une fin du monde sans importance par Xavier Eman

    Cinéma : Un coup de tonnerre (de Brest) pour rien

    Champs de bataille : La dernière charge des cuirassés

    Musique : Grand Blanc, avis de tempête

    Sciences

    Le combat des idées

    Les nouvelles têtes à claques du libéralisme

    Éric Brunet, le Père Ubu du libéralisme

    Guy Verhofstadt, alias « Baby Thatcher »

    La France buissonnière de Sylvain Tesson

    Vivre et penser comme des loups

    Littérature : entretien avec Louis Jeanne

    La leçon de Gabriel Matzneff

    Tintin : retour au pays des Soviets

    Or noir : la guerre du Chaco

    À la redécouverte de Thomas Sankara

    Entretien avec Ludovic Maubreuil

    Après nous le déluge ? La réponse de Sloterdijk           

     

    Dossier

    Droite-gauche, c’est fini !

    Fiction : Le Pen-Mélenchon au second tour ?

    L’obsolescence programmée du clivage droite-gauche

    Droite + gauche, et vice versa

    Le moment populiste

    Permanence du clivage droite-gauche

    Pourquoi les vrais socialistes font la guerre à la gauche

    Entretien avec Charles Robin

    Rencontre avec Bernard Langlois

     

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Série télé : Black Sails

    Philosophie : L’esprit dépend-il de la matière ?

    L’esprit des lieux : Venise

    C’était dans Éléments : Pourquoi le terrorisme ?

    Éphémérides

     

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  • Sur les chemins noirs...

    Sylvain Tesson, qu'on avait laissé, dans Bérézina (Guérin, 2015),  avec son side-car sur les traces de Napoléon en Russie, revient, après un grave accident, avec Sur les chemins noirs, publié cette semaine aux éditions Gallimard. Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson, bien connu pour ses récits comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004) ou Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011), est aussi l'auteur de recueils de nouvelles, parfois grinçantes, comme Une vie à coucher dehors(Gallimard, 2010) ou Vérification de la porte opposée (Phébus, 2010). Il a également publié un fort sympathique Petit traité sur l'immensité du monde (Equateurs, 2005).

     

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    " 2014. «L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac...» Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante. "

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  • Là-bas, au loin, si loin...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier dans leur collection Bouquins une sélection de romans de Jean Raspail sous le titre Là-bas, au loin, si loin... L'ouvrage est préfacé par Sylvain Tesson et comprend un roman inédit, La Miséricorde. Indispensable, donc, pour tous les amoureux de l’œuvre de l'auteur du Camp des Saints...

     

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    " Cinq chefs-d'oeuvre de Jean Raspail, ainsi qu'un roman inédit et inachevé, réunis pour la première fois en un volume. Une vaste épopée servie par une plume magnifique : l'occasion de célébrer un écrivain d'exception, comme le fait dans sa préface l'écrivain voyageur Sylvain Tesson.

    Trois parties composent ce volume. Les deux premières illustrent les grands cycles romanesques de Jean Raspail : « La Patagonie » – avec Le Jeu du roi, Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (Grand Prix du roman de l'Académie française) et Qui se souvient des hommes...– et « Les confins » – avec Septentrion et Sept cavaliers quittèrent la Ville au crépuscule par la porte de l'Ouest qui n'était plus gardée. La dernière est constituée d'un seul ouvrage, inédit et inachevé, La Miséricorde.
    L'on croise dans la première partie un petit garçon rêvant d'un royaume et un roi de Patagonie, « par la grâce de Dieu et la volonté des Indiens de l'extrême sud du continent américain », qui partageront leurs songes et leur destin ; un obscur avoué périgourdin, Antoine de Tounens, qui se fait conquérant et, là-bas, au loin, sous le nom d'Orélie-Antoine I
    er, se bâtit un royaume d'Araucanie et de Patagonie aux dimensions de son rêve ; enfin des indiens Alakalufs, qui se nommaient eux-mêmes « les Hommes », venaient du fond des âges et vivaient si loin, en Terre de Feu. Dans ces trois livres, Jean Raspail célèbre des vertus qu'il habille en costume traditionnel patagon pour les préserver de la médiocrité : le courage, la loyauté, la fidélité.
    Dans « Les confins » vivent des hommes libres, des hommes du refus qui, à l'étroit, quittent la Ville et partent vers l'inconnu, vers le Septentrion ou de l'autre côté du Fleuve, là-bas, au loin, si loin... Les deux livres racontent la même épopée, aux confins du réel et de l'imaginaire.
    Dans
    La Miséricorde
    , roman inspiré d'une histoire vraie, dominent là encore les notions d'honneur et de fidélité, mais aussi d'indignité et de rédemption. Jean Raspail, qui se fait ici remueur de conscience, décrit dans un « Post-scriptum », sans en révéler totalement le secret, la genèse de ce livre écrit entre 1966 et 2013. Ses protagonistes, qu'ils soient laïcs ou serviteurs de Dieu, marqueront à coup sûr les esprits. "

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  • En side-car avec Napoléon...

    Les éditions Guérin viennent de publlier Berezina, le dernier récit de Sylvain Tesson. Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson, bien connu pour ses récits comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004) ou Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011), est aussi l'auteur de recueils de nouvelles, souvent teintées d'un humour un peu noir, comme Une vie à coucher dehors(Gallimard, 2010) ou Vérification de la porte opposée (Phébus, 2010). Il a également publié un fort sympathique Petit traité sur l'immensité du monde (Equateurs, 2005).

     

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    " En octobre 1812, littéralement piégé dans Moscou en flammes, Napoléon replie la Grande Armée vers la France. Commence la retraite de Russie, l’une des plus tragiques épopées de l’histoire humaine. La retraite est une course à la mort, une marche des fous, une échappée d’enfer.
    Deux cents ans plus tard, je décide de répéter l’itinéraire de l’armée agonisante, de ces cavaliers désarçonnés, de ces fantassins squelettiques, de ces hommes à plumets qui avaient préjugé de l’invincibilité de l’Aigle. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie. Pour l’aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l’Empereur arrivera le 15 XII 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux.
    Le jour, les mains luisantes de cambouis, nous lisons les Mémoires du général de Caulaincourt. Le soir, nous nous assommons de vodka pour éloigner les fantômes.
    Napoléon était-il un antéchrist qui précipita l’Europe dans l’abîme ou bien un visionnaire génial dont le seul tort fut de croire qu’il suffisait de vouloir pour triompher et que les contingences se pliaient toujours aux rêves?
    Mais très vite, nous devons abandonner ces questions métaphysiques car un cylindre vient de rendre l’âme, la nuit tombe sur la Biélorussie et trois foutus camions polonais sont déjà en travers de la route.
    Sylvain Tesson "

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  • Sabandonner à vivre...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un nouveau recueil de nouvelles de Sylvain Tesson intitulé S'abandonner à vivre. Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson, bien connu pour ses récits comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004) ou Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011), est également un auteur de nouvelles, souvent teintées d'un humour un peu grinçant, comme dans Une vie à coucher dehors(Gallimard, 2010) ou dans Vérification de la porte opposée (Phébus, 2010).

     

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    " Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au lit."

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